Le PASEC est un outil d’appui au pilotage des systèmes éducatifs des États et gouvernements membres de la CONFEMEN en vue de l’amélioration de la qualité de l’éducation.
Le PASEC conduit des évaluations des apprentissages sur la base d’enquêtes standardisées à large échelle et accompagne les pays dans l’exploitation des résultats. Depuis sa création en 1991, le PASEC a mené plus de 30 évaluations nationales dans plusieurs pays francophones d’Afrique subsaharienne, en Asie du Sud-Est (Cambodge, Laos et Vietnam) et au Liban. Le programme a également réalisé des analyses thématiques, notamment sur le statut des enseignants, le redoublement ainsi que des suivis de cohorte. Suite à une réforme en profondeur adoptée en 2012, le PASEC met désormais l’accent sur les évaluations internationales (groupées standardisées) afin de mieux répondre aux besoins des pays dans le contexte de l’ODD4.
Entre 2014 et 2021, le programme a conduit deux cycles d’évaluation des apprentissages au primaire :
Elargissement du champ d’intervention
A partir de 2024, le PASEC envisage, en plus du primaire, de faire une évaluation des compétences des élèves du collège pour répondre au besoin d’informations relatif au cycle d’éducation de base, en réponse à l’esprit de l’ODD4. Il s’agit pour le Programme de permettre aux pays de renseigner les éléments de la cible 4.1.1 de l’ODD4 : « Proportion d’enfants et de jeunes a) en cours élémentaire ; b) en fin de cycle primaire ; c) en fin de premier cycle du secondaire qui maitrisent au moins les normes d’aptitudes minimales en i) lecture et ii) mathématiques, par sexe ».
Les résultats issus des évaluations PASEC2014 et PASEC2019 montrent que, malgré les progrès enregistrés dans le domaine de l’accès, les systèmes éducatifs ont toujours des problèmes de qualité des apprentissages. Ils montrent également qu’il se pose le problème de la disponibilité et de l’accès aux ressources éducatives.
Pour un bon pilotage des systèmes éducatifs, la culture de l’évaluation des apprentissages et la prise en compte des résultats de ces évaluations dans les politiques éducatives doivent être un impératif pour les pays si l’on veut promouvoir une éducation inclusive et de qualité pour tous d’ici 2030.