Le principe de base de la méthodologie du PASEC de 1991-2010 repose sur des évaluations nationales en 2e et 5e année du primaire. Les évaluations sont basées sur des tests et procédures standardisées d’un pays à l’autre.
L’approche consiste à tirer parti de la variété des situations scolaires nationales pour identifier les facteurs de performance du système éducatif à travers la mesure de la progression des élèves sur l’année. Cette méthode a été appliquée dans 19 pays entre 1991 et 2010 : Le Congo, Djibouti, le Mali, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Togo, le Tchad, la Mauritanie, le Bénin, le Gabon, Maurice, le Burundi, les Comores, la RDC et le Liban.
Les éléments présentés ci-dessous concernent principalement les évaluations dites diagnostiques réalisées entre 1991 et 2010. Certains aménagements ont été apportés à la méthodologie standard pour des suivis de cohorte et des évaluations thématiques, notamment au niveau de l’échantillonnage.
Les résultats sont publiés dans des rapports nationaux. Tous ces rapports contiennent une rubrique méthodologie qui retrace la démarche globale et les spécificités nationales des évaluations le cas échéant.
Des synthèses de résultats permettent une lecture comparative des performances globales des pays et du niveau d’équité des résultats au sein des pays tout en présentant les principaux facteurs scolaires et extra-scolaires impliqués dans la réussite scolaire.
L’objectif est de mettre en relation les niveaux moyens d’acquisition des élèves au cours d’une année scolaire dans la langue d’enseignement (le français dans la majorité des pays) et en mathématiques avec le contexte scolaire et extra scolaire des élèves.
Cette approche implique d’avoir une mesure du niveau des acquis des élèves en début et en fin d’année scolaire pour isoler dans le score final des élèves (test de fin d’année), la part de la performance des élèves imputable à l’année évaluée par rapport aux antécédents scolaires et familiaux des années précédentes (test de début d’année).
Cette démarche permet d’isoler la relation entre les principaux facteurs qui interviennent dans le processus d’apprentissage au cours d’une année et d’en dégager l’effet propre, indépendamment de l’effet des autres facteurs. Cette méthode constitue une spécificité forte de la méthodologie PASEC 1991-2010, on parle de modèles à valeur ajoutée.
Les acquis des élèves sont mesurés dans la langue d’enseignement en vigueur dans l’année enquêtée et en mathématiques à deux reprises : au début (pré-test) et à la fin de l’année scolaire (post-test).
Le protocole d’enquête prévoit le recueil simultané d’un certain nombre de données contextuelles scolaires et extra scolaires en particulier sur les conditions d’apprentissage des élèves dans les écoles et les classes. Dans l’explication des performances scolaires des élèves, ces données permettent de séparer les effets dus au milieu de ceux dus au contexte pédagogique.